
Vitou VANDY est né au Cambodge en 1979 (13 octobre), à la chute du régime de Pol Pot, et a passé son enfance à Phnom Penh.

Avant la prise de pouvoir par les Khmers rouges en 1975, son père, VANDY Kaonn, a été tour à tour professeur de Philosophie, rédacteur en chef de l’Agence Khmère de Presse, fondateur et rédacteur en chef du quotidien Le courrier phnompenhois, chef au Bureau des Affaires Politiques au ministère de l’Education nationale, directeur de la publication du quotidien d’Etat en langue française Le Républicain. A la libération, après avoir passé quatre années sous le régime sanguinaire de Pol Pot, VANDY Kaonn est élu député de Battambang et préside la Commission législative, avant de fonder l’Institut de Sociologie de Phnom Penh.
Grâce à son père, Vitou VANDY a pu découvrir très tôt le cinéma et la littérature. Mais c’est surtout la bande dessinée franco-belge qui le fascinera le plus. Grand admirateur de Georges Rémi (Hergé), d’Albert Uderzo et de Maurice de Bevere (Morris), il passera une grande partie de sa jeunesse à imiter ces artistes hors du commun.
En 1989, sa famille obtient l’asile politique et s’installe définitivement en France. Bien que tout aussi épris de cinéma, de musique, d’informatique et de jeu vidéo, il finit par renoncer à l’école de dessin Estienne et s’oriente vers des études littéraires (Lettres modernes). Durant ces années universitaires, il se passionne pour des auteurs tels que Proust, Flaubert, Stendhal et Kafka.



Son premier roman, La pierre à l’édifice, voit le jour en 2009. Dans cette œuvre, l’auteur nous livre une vision sans concession de la société contemporaine. La déchéance de la culture française, la condition d’exilé, le processus de création artistique y sont aussi décrits avec une sincérité, une hardiesse décapante.
En 2012, Vitou décide de s’établir en province, dans un petit village axonais de 600 âmes. Depuis lors, il se consacre corps et âme à l’écriture et à la peinture, tout en exerçant le métier d’agent SSIAP (Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personne) qui lui permet d’avoir un revenu sûr et régulier.
Vitou VANDY sort Parmi les silhouettes en 2015. Ce deuxième roman est sans nul doute son œuvre la plus intime. Car en plus de mettre en lumière la décennie qui a suivi la libération du Cambodge par l’armée vietnamienne – période dont peu d’auteurs ont eu l’audace d’aborder -, l’auteur y relate avec une tendresse éveillée et malicieuse ses souvenirs d’enfance les plus marquants.
En 2022, après six années de plaisant labeur, il achève coup sur coup la rédaction de quatre nouveaux romans (Le Manuscrit du Maître d’armes, Le Premier Patriarche, Le Rivage des Karams, La Lice des Hauts Seigneurs) qui formeront la tétralogie des Spadassins. Ces volumes seront publiés très prochainement.


